Description
Une véritable contre-utopie qui vient clore, dans une apothéose au suspense insoutenable, ce dense et profond « polar SF quantique. »
Quatrième de couverture :
Au terme d’une course-poursuite à travers l’univers K, les Agents de la Réalité Zéro, Aeria et Marcus, ont réussi à coincer Abigail dans un bar londonien, et ont définitivement stoppé sa fuite.
Du moins le croient-ils… Jusqu’à ce que, peu de temps après l’Oblitération, Marcus constate la disparition d’Aeria.
L’Analyste Welmot envoie Lizzie sur les traces de la Limier, sûrement prisonnière d’un paradoxe temporel, pour essayer de la secourir.
Grâce à l’imagination de son équipe de chercheurs, il découvre aussi les clés d’accès à la Réalité manquante, et y envoie Marcus en mission d’espionnage.
Kylee, l’Agent issu de cette Réalité, continue de surveiller sa protégée et prévenir les dangers qui la menacent à mesure qu’elle comprend qui elle est.
Les forces en présence se concentrent sur la zone d’espace-temps qui a vu se créer la Fibre Unique, alors que personne ne peut prédire quelles catastrophes pourrait y déclencher Abigail.
Finira-t-elle par comprendre les causes de son existence, avant qu’il ne soit trop tard ?
Le Champ K est menacé de disparaître. L’espèce humaine y survivra-t-elle ?
Dans ce dernier opus, la confrontation des Agents s’annonce inévitable, explosive et plus que jamais dangereuse pour l’avenir-même de toutes les Réalités.
Marie-Noëlle (client confirmé) –
Oui, il s’agit bien d’une apothéose!
J’avoue, j’ai été plusieurs fois perdue au milieu des paradoxes spatio-temporels et autres boucles causales, certains semblant indiscutables alors que d’autres étaient démontés par l’un ou l’autre personnage dans les pages suivantes. L’ensemble méritera sûrement une seconde lecture… à moins que j’aie tort de vouloir tout comprendre. C’est peut-être une des spécificités de cette trilogie: dans la SF, on accepte généralement les aberrations que nous sert un auteur à l’imagination débordante. Mais Loïc Grosman donne tellement d’«explications» à connotation scientifique, qu’on se prend au jeu de vouloir y croire et donc, comprendre.
Il nous pousse aussi à réfléchir au sens de l’histoire: «Et si tel événement ne s’était pas produit, quelles en auraient été les conséquences sur notre histoire?».
Réflexions interpellantes aussi sur notre libre arbitre (et celui des chats, Schrödinger oblige 😉 ).
Mais il s’agit avant tout d’un thriller, difficile à lâcher. A déconseiller cependant à ceux qui aiment les histoires linéaires: avec ses aller-retours incessants dans le temps, mais aussi d’une réalité à l’autre, il faut s’accrocher… ou au contraire accepter de lâcher prise et se laisser «balader» par l’auteur pour ne comprendre que petit à petit où il veut en venir…
Personnellement, j’ai adoré, ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi captivée par un livre! Il m’a rappelé des lectures d’adolescence (La femme de la Genèse, de Jean Charon ou La nuit des temps, de Barjavel). Mais en plus actuel, évidemment. Plus complexe, aussi.
Juste excellent! 🙂