Description
Une histoire d’amour commentée par un narrateur de polars, dont la verve corrosive s’effacera à mesure qu’il se laisse embarquer dans les aventures trépidantes de ses personnages.
Quatrième de couverture :
Andréa, l’infirmière rousse, va rencontrer John, le célèbre écrivain, après un accident…
— « STOP ! C’est quoi, cette accumulation de clichés ? »
Sous la pression du narrateur, personnage bougon et incisif, commence alors une autre histoire…
Evan et Maureen se rencontrent à une fête bretonne. Ils vont s’aimer et être séparés plusieurs fois par des circonstances accablantes et improbables.
Traumatismes du passé et incertitudes de l’avenir auront-ils le dernier mot sur leurs sentiments pourtant à tout épreuve ?
En parallèle, le fils d’Evan, et son amie gothique, Chloé, construisent une relation solide et moins mouvementée.
Le salut viendra-t-il d’eux ? Chloé saura-t-elle résister à la torture que lui infligera Maureen au moyen d’une tarte aux Myrtilles ?
Phyllis, l’ex femme d’Evan, réussira-t-elle à maquiller le crime odieux d’un brocoli ?
Une romance pétillante, un narrateur féroce : un livre à lire sans modération !
Loïc –
Rien qu’à l’écrire, j’étais mort de rire !
Signé : l’auteur.
Isidor –
Sublime.
Je suis rentrée avec délectation dans la lecture.
Caroline Nelly –
Une merveille !
Un style magnifique, flamboyant. Une histoire originale, des personnages qui assument !
Les émotions sont là, du rire aux larmes. On est soulevé, transporté littéralement à travers l’histoire, jusqu’à la fin.
Une fin, une fin… wahou ! Je m’en souviendrai très longtemps, de ce livre !
Comme dit l’auteur, à lire sans modération !
sue-ricette –
Mon avis :
Je tiens à remercier Loïc Grosman, l’auteur de ce roman, de m’avoir accordé sa confiance pour la lecture et la critique de son livre.
Vous aimez les comédies romantiques ? Vous en avez assez des clichés qui pullulent dans les romances et autres classiques littéraires du genre ? Alors, ce roman est fait pour vous ! Une histoire d’amour qui se veut tout à la fois originale, vraie, sympathique, légère et authentique.
Voici donc mon avis sur La Rose et le Narrateur, de Loïc Grosman 🙂
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Trop de clichés tue le cliché
Le cliché est un point assez ambigu dans la littérature. Il y a les lecteurs qui les apprécient et ceux qui en ont une peur bleue, il y a les auteurs qui en disséminent un peu partout dans leurs ouvrages et ceux qui, comme Loïc Grosman, s’en servent pour mieux les tourner en dérision. C’est un fait, un excès de stéréotypes n’est pas conseillé en cas de boulimie livresque ! Sinon, le lecteur va rapidement se trouver saturé par cette accumulation de scènes romantiques, voire niaises à souhait. Il faut trouver un juste milieu, l’équilibre parfait entre le trop et le pas assez, et c’est ce que La Rose et le Narrateur nous propose.
Peut-on réellement mettre le cliché au service d’une littérature juste et objective ? Loïc Grosman a pris le pari fou de nous offrir un roman délicieux, frais, acidulé et pétillant, et dans lequel les stéréotypes sont mis à mal par un narrateur à l’humour corrosif ! Je reviendrai sur ce narrateur atypique un peu plus loin, restons-en pour le moment à cette comédie romantique aussi simple que profonde. À la lecture de cette histoire, le lecteur imagine sans peine une sorte de compteur Geiger détectant non pas les rayonnements ionisants, mais la présence de clichés : plus la concentration est grande, plus le compteur s’affole ! C’est aussi simple que cela et j’ai beaucoup ri à la seule pensée d’un tel outil utilisé par le narrateur loufoque et en complet décalage avec les romans à l’eau de rose habituels.
Avec le chapitre 1, l’auteur invite le lecteur à se plonger dans une intrigue où le compteur Geiger des stéréotypes détecte une forte présence de codes vus et revus : la belle infirmière rousse, le célèbre écrivain américain gravement blessé, tous les deux qui se rencontrent dans un hôpital… STOP ! Et heureusement, car le narrateur (sans oublier l’auteur, bien sûr) remet bien vite les pendules à l’heure et nous offre une comédie romantique 100 % bretonne que j’ai adoré lire. Loïc Grosman et son impayable acolyte s’appliquent à nous raconter une histoire vraie, touchante, juste et sensible, une histoire dont le cliché se trouve exclu.
Le coup de foudre, celui qui nous fait tomber amoureux au premier regard, existe bel et bien. Comme Maureen et Evan, si nous aimons vraiment quelqu’un, si nous éprouvons de réels sentiments pour une personne, alors le temps et l’abscence n’altéreront jamais les liens puissants et invisibles qui unissent deux êtres. Comme Chloé et Arthur, l’amour peut surgir à n’importe quel moment de notre vie, souvent là où nous nous y attendons le moins ; il lie deux êtres que rien, pourtant, ne prédestinait à finir ensemble. L’amour est intemporel, il traverse les âges. L’amour est beau, l’amour est fort, il est unique et ne s’encombre pas de clichés. L’amour, c’est ce sentiment de bonheur quand les nuages s’assombrissent au-dessus de nos têtes, c’est savoir danser sous la pluie, c’est aussi garder espoir lorsque tout semble perdu d’avance et c’est vivre chaque instant comme s’il s’agissait du dernier. L’amour, c’est aimer sans concession, c’est savoir pardonner et accepter que tout ne soit pas toujours parfait.
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Un narrateur pas comme les autres
Petite précision à l’attention des lecteurs : l’auteur et le narrateur n’ont rien à voir l’un avec l’autre. Ils n’ont rien en commun, et pourtant ! Loïc Grosman, auteur de La Rose et le Narrateur, ne serait-il pas en réalité le narrateur au regard critique de son roman ? La petite voix narrative de cette histoire est celle d’un écrivain de romans policiers, mais je me pose la question de savoir si l’auteur ne s’inventerait pas également une existence palpitante de narrateur alors qu’il est lui-même romancier. Une double vie, si vous voulez, où Loïc Grosman serait le fin observateur de ses propres écrits. C’est une idée tentante et originale, et qui donnerait tout son piquant à l’histoire !
La plume aiguisée de l’auteur est très agréable à lire, autant que les personnages bien construits et attachants à suivre. Le narrateur analyse toutes les situations avec tact et perspicacité, n’intervenant jamais plus que nécessaire. Il étaye ses propos, apporte des éléments tangibles et ses répliques à l’humour sarcastique, voire même caustique parfois, confèrent à l’histoire une aura particulière. Le lecteur se retrouve pris à son propre jeu et découvre une comédie romantique belle, simple et profondément humaine. Ici, les sentiments éprouvés par Maureen et Evan, ainsi que Chloé et Arthur, ne sont pas juste le fruit d’un désir sexuel mutuel. Loïc Grosman a certes écrit une romance, mais une romance dans laquelle les véritables émotions amoureuses ont une place de premier choix.
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En résumé, La Rose et le Narrateur est une excellente lecture pour moi ! Un court roman plein de pep’s et de bons sentiments, dépourvu de clichés et bien écrit… Franchement, que demander de plus ? Alors, n’attendez plus 🙂
dcoupigny –
C’est très bien écrit, la qualité est très élevée, le style est original, le rythme est vivant et amène une réelle émotion.
J’ai trouvé le thème de l’histoire d’amour en Bretagne très bien traité, et surtout de manière originale. Pour moi, le narrateur est une excellente idée de l’auteur. J’ai trouvé que l’histoire reste légère même dans les moments dramatiques grâce au rythme donné par le style d’écriture.